Dans les filets de pêche

Publié le par vous-pouvez-me-lire-ici.over-blog.com

Autrefois pêchés en abondance, le poisson, le poulpe et les oursins sont des mets de plus en plus rares. Et donc plus vraiment économiques.

Dans la série des aliments frais et sains, la Martinique offre une cuisine iodée. Ne manquez pas les pêcheurs à leur retour de mer. Ils s’installent dans les petits ports de pêches. Mais il y aussi les gros bateaux qui amarrent dans les ports martiniquais, de retour du large ou des côtes guyanaises. L’arrivée des gros bateux de pêche est annoncée dans les média. Pour du poisson frais, guettez leur venue.

 

Grillé ou cuisiné en blaff, variante du court-bouillon, le poisson le plus courant est …. le poisson rouge. Pas d’inquiétude. Il s’agit du vivanneau, poisson très apprécié des antillais. Certains l’appellent la « carpe exotique ».

 

Et puis, bien sûr, il y les fruits de mer, coquillages et crustacés, qui sont la base de nombreuses préparations.

Les accras, beignets traditionnels à base de chiquetaille de morue, mais aussi de crevettes ou de crabe, se dégustent en appéritif ou en entrée. Attention, ces petites bouchées remplissent bien le ventre !

 

Et maintenant, un peu de vocabulaire ! Le chatrou (de la pieuvre) se déguste en fricassée ou en ragout, généralement accompagné de riz et d’haricots rouges. Attention, si vous vous lancez dans la préparation de cet animal, il faudra bien le battre pour qu’il soit tendre. Les zabitants sont des crevettes, de très grosses crevettes ! Avec une sauce coco, le tout sera magnifique. Le matoutou est une variété de crabe, celle que l’on consomme pour les fêtes de Pacques, directement sur la plage. Et bien sûr, il y a les lambis, mets d’excellence, dont le coquillage orne les murets et balcons antillais.

 


 

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