Quelques idées éco-l’eau !
Qu’il s’agisse des abords de la piscine ou des éléments de construction en eux-mêmes, nombreux sont les fabricants qui utilisent désormais des matériaux recyclés. Signe que le respect de l’environnement gagne du terrain et peut s’immiscer même là où on l’attend le moins.
Votre piscine est déjà construite ? Il n’est pas trop tard pour adopter un comportement éco-responsable, pour profiter d’instants de détente tout en protégeant la nature. Afin de diminuer la diffusion de produits chimiques dans la nature, il existe des solutions parallèles, comme l’électrolyse au sel ou encore les anti algues naturels.
L’électrolyse au sel
L’électrolyse au sel, solution 100 % naturelle, permet de protéger une piscine des algues et de toute infection. Plus besoin de chlore, ni de fongicide chimique, l’eau est maintenue saine et limpide grâce à « une réaction électrochimique d’oxydation du sel »… paroles d’experts ! Le sel marin est naturellement composé de soude et de chlore. Ces deux éléments sont séparés et diffusés dans l’eau par électrolyse.
L’eau ne prend pas pour autant un goût salé comme celui de la mer. Seul 3 à 4 grammes de sel par litre d’eau suffisent à protéger la piscine des bactéries. Il faudra malgré tout investir, si nécessaire, dans un régulateur de PH car l’électrolyse ne corrige pas cet important détail.
Un fongicide naturel
A entendre le mot fongicide, on entend chimique. Pourtant ces deux mots ne vont pas toujours ensemble. Certaines plantes aquatiques, dites oxygénantes, comme le Myriophylle du Brésil, régulent l’apparition des algues.
Un autre système, moins « vert » mais tout aussi écolo : les ultrasons. Générés par une sonde immergée, ils entraînent un phénomène de micro bulles dont l’explosion détruit les algues.
La piscine entièrement biologique
A la lecture de ces quelques possibilités, l’envie vous gagne peut-être de plonger dans le 100% écolo. Il faut savoir qu’une piscine entièrement respectueuse de l’environnement est loin d’être le projet de quelques semaines. Il faudra laisser le temps au cycle de la vie (planctons, micro organismes, plantes, petits amphibiens…) de s’y développer. C’est selon ce principe qu’une piscine est considérée naturelle et propre à la baignade. On parle parfois « d’étang de baignade » plus que de piscine, car l’eau n’y sera jamais turquoise.
Une piscine biologique est composée de deux bassins : un espace de vie aquatique et un espace de baignade. Bien sûr, les deux bassins ne sont pas parfaitement délimités : les grenouilles n’ont que faire des frontières !
Les vrais avocats de la piscine naturelle défendront l’idée de réunir ces deux bassins afin de ne pas faire appel à un système de pompage.
Se lancer dans la construction d’une piscine biologique est un projet honorable et tout aussi ambitieux. Plongeons donc un bout d’orteil dans cette marre d’idées écolo avec ce petit lexique :
| Un peu de vocabulaire écolo
Zone de régénération : c’est l’espace, séparé du bassin de baignade, dans lequel l’eau est assainie par toutes sortes de micro organismes. Lagune : c’est la zone de filtration, où se trouvent les plantes Pouzzolane : c’est un matériau inerte, comme la pierre de lave, qui est déposé au fond de la lagune. |
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